un pilote correct, avec des personnages secondaires à développer d'urgence ( je me rappelle d'aucun nom, à part le légiste). Espérons que la suite soit à la hauteur.

Un pilote correct, qui se place dans une ambiance Western urbaine, assez intéressante.

Rien d'exceptionnel, que ça soit au niveau du scénario ou du jeu des acteurs. La réalisation est correcte, sans être particulièrement jolie.

Au final, ce pilote se regarde plutôt bien et pose les bases d'une série qui pourra être très intéressante, mais le départ est loin d'être très enthousiasmant : il faudra des améliorations, particulièrement sur la storyline (j'ose espérer qu'on ne tombera pas dans le stand-alone)

Série crée par Tom Fontana de Oz et Will Rokos de Southland, Copper suit les aventures du detective Korcoran, un policier expéditif et brutal dans le New-York de 1860. Un épisode qui, malgré un démarrage poussif et confus, va se révéler plutôt enthousiasmant.

Une époque rarement abordée, quelque part entre le Western et Sherlock Holmes pour une police totalement débordée par la violence des ghettos. En effet, New-York ressemble plus à une accumulation de communauté qu'à une vraie ville digne de ce nom, l'Amérique connaissant des tensions à l'approche de la guerre de sécession.

Pour s'assurer de la sécurité des plus aisés, l'état fait appel à des coppers, des shérifs à la gâchette facile et aux méthodes expéditives, organisant les pendaisons à l'intérieur même de la ville. Un univers sombre, celui d'une misère face à l'indifférence d'une classe de bourgeois et de nantis qui vivent des plaisirs de la prospérité.

Avec deux showsrunners connus pour ne pas faire dans la finesse, Copper s'offre un démarrage très cru, mais aussi très confus où il paraît difficile de rentrer vraiment dans l'intrigue. Il faut une dizaine de minutes, le temps que son héros s'impose à nous, un personnage qui se veut intègre à sa manière dans un monde où la corruption et le péché sont monnaie courante.

Pourtant, Copper finit par séduire grâce à la qualité des comédiens, mais surtout de son écriture, proposant une intrigue sans concession vraiment séduisante. La forme feuilletonnante qui se dessine peu à peu, la galerie de personnages qui s'impose à nous dressent le portrait d'un show qui lorgne du côté de Justified et séduit clairement.

Une bonne pioche qui profite de la superbe phot de Paul Sarossy et offre beaucoup pour ceux qui auront la patience de rentrer dans un show singulier, surprenant et assez séduisant. Un pilot maladroit, mais qui a assez de caractère pour me convaincre de continuer le visionnage jusqu'à la fin de la saison.